Un ballast de bonne qualité est appelé lime ballast (ballast de chaux), car sa couleur est plus claire que le cinder ballast. Il est fait de pierre concassée.
Le cinder ballast (ou slag ballast) est lui constitué des scories provenant du foyer des locomotives. Ce ballast de mauvaise qualité est noir ; à l’époque de la vapeur, il servait souvent à ballaster les sidings ou les spurs. Depuis, il a été remplacé par du ballast en pierre (quand il a été remplacé).
Il existe des ballasts de plus mauvaise qualité que le cinder : le dust ballast (ballast de poussière) ou le sand ballast (ballast de sable). Généralement, il s’agit de ballast équipant des voies très peu desservies, ou des restes d’un ballast moyen posé là il y a des dizaines d’années et ayant totalement disparu.
Ligne en impasse (soit par un terminus, soit par un interchange avec une autre compagnie), d’une longueur significative, exploitée par une compagnie et permettant de desservir une ou plusieurs gares et/ou industries. Les trains ont un point de départ, généralement une grande gare, et desservent toute la ligne.
Voir aussi : shortline
Dans un yard, voie dédiée à l’entreposage des cabooses.
Sachant qu’un caboose spécifique étant souvent affecté à un train spécifique, il fallait procéder à quelques manœuvres pour récupérer le bon van au milieu des autres.
Yard destiné à récupérer tous les wagons venant de plusieurs destination, afin de les regrouper par destinations futures. Il s’agit d’une grande gare de triage, souvent dépendant d’une division.
Voir aussi : Hump yard
Rails non-mobiles à l’intérieur d’un aiguillage, entre les point rails (ou les heels) et le frog.
Groupe d’appareils de voie regroupés sur une surface restreinte.
Le Wabash Cannonball arrive à Tolono, Illinois en 1962.
Le train passe une série de crossings, coupant à niveau une autre ligne. Roger Puta, domaine public.
Croisement à niveau.
Le terme est valable pour le croisement d’une voie ferrée par une autre voie ferrée, mais également pour le croisement d’une voie ferrée par une voie automobile (aussi appelé railroard crossing).
Voir aussi : Crossover
Deux crossovers à suivre à Pickering, Ontario
Photo : Jason Paris, CC-BY, source
Type d’appareil de voie permettant de relier deux voies parallèles principales (main line). Il est composé de deux aiguillages reliés par une voie courte en diagonale.
Un double crossover (aussi nommé « scissors ») est composé de quatre aiguilles et d’un croisement, ce dernier est alors situé entre les deux voies.
Un crossover peut aussi, dans certains cas (notamment en anglais britannique), désigner un croisement.
Voir aussi : Crossing
Dérailleur.
Traversée jonction double (TJD).
Le Single Slip Switch désigne une Traversée jonction simple (TJS).
Ce type d’appareil de voie est assez rare en Amérique du Nord. Les voies ferrées ayant eu de la place pour être construites, les ingénieurs ont préféré utiliser deux aiguilles, plus simples à fabriquer, plutôt que de construire une TJS ou une TJD.
Voie double.
Les doubles voies permettent de faire passer plus de trains, chaque voie ayant un sens de circulation.
Voir aussi : trunk line
Tiroir ou voie de manœuvre d’un yard.
Ce type de voie permet de manœuvrer les wagons d’un yard ou une grosse industrie sans empiéter sur la main line, ou, parfois, de desservir plusieurs spurs.
Écart au niveau du cœur, entre le frog et les wing rails, destiné à faire passer le boudin de roue.
Pointe de cœur, ou le cœur entier de l’aiguillage.
Le terme gauge désigne à la fois :
Spike en or planté, lors d’une cérémonie, dans la dernière traverse posée lors de la construction d’une ligne ferroviaire.
L’expression « Golden Spike » est souvent utilisée dans le monde ferro-modéliste nord-américain pour qualifier l’achèvement d’un réseau, d’un projet...
Contre-rails placés le long des stock rails et destinés à guider le passage sur le frog.
Partie entre les point rails et les closure rails. Il s’agit des lames mobiles, qui permettent de changer le train de voie. Elles sont affinées à leur extrémité, cette partie étant les point rails.
On ne trouve pas ce terme dans toutes les documentations, certaines publications estimant sur les heel rails font partie des point rails.
Concernant les trains réels, autre nom de High iron.
Pour le modélisme, surnom des trains-jouets, dont la voie (à trois rails) est faite de rails très hauts.
Voie cachée.
Surnom d’une main line.
Les rails d’une voie principale sont d’une section plus importante, donc plus hauts, pour absorber un trafic important. La voie elle même est plus haute que sur un spur ou un siding, du fait d’un important ballastage et de la présence possible de drainages.
Voie desservant la freight house.
Type de classification yard utilisant un tri par gravité
Voie partagée par deux compagnies, permettant d’échanger des wagons.
Parfois appellé « Transfer » (par le M&StL par exemple).
Voir aussi : transfer
Gabarit ferroviaire.
En Amérique du nord existent plusieurs gabarits, définis par l’AAR. Ceux-ci ont évolué avec le chemin de fer. Les plus fréquents sont les plate B et plate C.
Des types de matériel ont donc un plate particulier : hi-cube boxcars (plate F, plate G), de well-cars pour les containers (plate H), d’auto-racks (plate K)... Ils ne peuvent circuler que sur certaines lignes.
Yard où l’équipe de conduite d’un train local prépare les wagons dans l’ordre de livraison. Un local yard peut être constitué de quelques voies dans un yard plus grand, ou être composé de trois voies perdues au bout d’une branchline.
Photo : Daniel Case, CC-BY-SA
Voie principale.
Voir aussi : running track, high iron
Deux locomotives à voie de trois pieds
Photo prise sur le célèbre réseau touristique du Denver and Rio Grande Western dans le Colorado. Photo : KimonBerlin, CC-BY-SA
Voie étroite.
Il existe pléthore d’écartements étroits dont :
Maillechort, la matière dont sont faits les rails miniatures modernes.
Le corridor nord-est est une ligne électrifiée principalement destinée au transport de voyageurs. Elle relie Boston à Washington, D.C. via Providence, New Haven, New York City, Philadelphia, Wilmington, et Baltimore. Opérée par l’Amtrak, le corridor voit notamment passer les emblématiques Acela.
Ballast provenant du Wisconsin, de couleur rose. Abondamment utilisé par le Chicago and North Western, il reste visible sur les anciennes lignes de cette compagnie.
Voie courte, en impasse, destinée à recevoir une ou plusieurs locomotives lors d’une manœuvre de remise en tête de celles-ci.
La pointe effilée des lames d’aiguille, qui se plaque sur les stock rails.
« Traverse à niveau » à Sherbrooke, Québec
Le passage à niveau inclut des feux clignotants et une barrière abaissante. La croix de saint André à bords rouges indiquant la présence du passage à niveau est typique du Canada.
Photo : Mario Hains, CC-BY-SA, Source
Passage à niveau.
Au Canada, le passage à niveau est désigné suivant la province par « Railway Crossing » ou « Traverse de Chemin de fer ».
Pour l’anecdote, un passage à niveau pouvait parfois servir à décharger un wagon.
Largeur du gabarit ferroviaire nécessaire au passage des trains.
En Amérique du nord, elle est souvent de 15 pieds de large (environ 4,5 mètres) de chaque côté de l’axe de la voie ; 18 pieds sur les lignes modernisées (environ 5,5 mètres).
Par extension, désigne les terrains occupés par le chemin de fer : voies (y compris déferrées), pistes, emplacements de signaux, etc. Un ROW comprenant des bâtiments peut monter jusqu’à 45 mètres de large (150 pieds).
Le right of way est une propriété privée.
Voie destinée à effectuer les réparations mineures sur du matériel roulant (le plus souvent remorqué).
RIP signifie ici « repair in place », « réparer sur place ». Une RIP track se trouve l’immense majorité des cas au sein d’un yard.
Voie d’évitement, permettant de placer la locomotive de l’autre côté du train.
Il existe de tout petits runarounds, accueillant un wagon, destinés à contourner le problème des facing-point.
Voie principale sur un spur possédant un siding (ou plusieurs), ou au sein d’un yard. Pour un yard, il s’agit souvent de la voie permettant aux locomotives de contourner le yard pour se mettre en tête d’un train.
Au Canada et aux États-Unis, une shortline (« ligne courte ») est une petite compagnie qui exploite des lignes locales, non rentables pour de plus grosses compagnies de chemin de fer. Elles possèdent souvent avec du matériel un peu ancien.
Voir aussi : branchline
Voie d’évitement ou de garage des trains en route, parallèle à la voie principale.
Cette voie est presque déviée de la voie principale, permettant à un train de se ranger sur le côté (side) de la main line.
Un train moins prioritaire doit laisser la main à un train de priorité supérieure en « prenant un siding » (take a siding).
Il ne faut pas confondre un siding avec un spur : un siding ne peut pas recevoir de wagons pour chargement ou déchargement. Il existe des double-ended spurs, avec une aiguille de chaque côté.
Voir aussi : double-ended siding
Traverse.
Autre appellation : tie.
Les traverses peuvent être en bois (wood sleepers), en béton (concrete sleepers) ou en métal (metal sleepers).
Par ailleurs, un sleeper désigne une voiture-couchettes ou une voiture-lits.
Deux spikes maintiennent un rail
Photo : domaine public, source
Clou maintenant le rail sur une traverse.
Voie sur laquelle sont laissés des wagons pour chargement ou déchargement.
Un spur peut être une voie en impasse, ou avoir deux aiguilles à chaque extrémité. Ce dernier cas, nommé double-ended spur (spur à deux extrêmités) ne doit pas être confondu avec un siding.
Certains spurs peuvent être d’une longueur significative et desservir une industrie située à plusieurs miles de la main line. On parlera alors d’industry spur. Si plusieurs industries distinctes sont présentes sur la ligne, le terme de branchline s’applique plus naturellement.
Un spur peut être protégé par un derail.
Voie normale.
L’écartement de la voie normale est défini par l’UIC. Il est de 1435 millimètres ou 4 feet et 8 1⁄2 inches.
Rails à l’extérieur d’un aiguillage.
Street running à Oakland, Californie
Photo : BEn
Cas de figure où les trains roulent sur la route, sans délimitation nette avec la circulation automobile et piétonne, hormis avec un peu de peinture et parfois des feux clignotants.
voie en impasse
Traverse mobile, permettant le mouvement des point rails et leur maintien au bon écartement.
Le switch rod est connecté à un switch stand.
Quelques switch stands
Présentation au Mid Continent Railway Museum, à North Freedom, Wisconsin. Photo : Sean Lamb, CC-BY-SA 2.0
Commande de levier d’aiguillage.
Voie de débord (spur) ou voie en impasse (stub) desservie par une voie carrossable, destinée au chargement et au déchargement de toute sorte de trafics.
Voir aussi : transload facility
La voie.
Voir aussi : Track warrant, team track
Ligne majeure (« Ligne tronc »), faisant le lien entre deux points importants (yard majeur, interchange avec un autre trunk...) et desservant de nombreuses lignes locales.
Les trunk lines sont souvent des double-track lines afin d’absorber le trafic, très important.
Aiguillage.
Un curved turnout est un aiguillage courbe. ceux-ci le sont pas forcément fréquents.
Contre-rails placés le long du cœur (frog destinés à guider le passage des roues sur celui-ci.
Triangle de retournement, composé de trois aiguilles.
Désigne parfois une aiguille symétrique.
« Wye » correspond au nom de la lettre Y, prononcé en anglais.
Le Proviso Yard à Chicago en décembre 1942
Ce yard est opéré par le Chicago and North Western Railway. Jack Delano, bibliothèque de Congrès américain
Ensemble de voies permettant de trier des wagons.
Au Canada francophone : cour de triage.
Le responsable d’un yard est un yardmaster.