Sur mon réseau, la plupart des aiguillages, dont, bien sûr, ceux hors d’atteinte, sont actionnés par des moteurs Tortoise à action lente. Par contre, presque tous ceux situés à portée de main immédiate sont opérés manuellement. Le mécanisme en est des plus simples, et très facile à réaliser.
Le levier est ici rudimentaire. La commande manuelle est reliée à la traverse mobile par un ressort en corde à piano. Ce levier pourra être façonné de façon plus détaillée par le modéliste et le ressort, dissimulé au regard.
Les éléments constituant la commande manuelle. On raccourcira, percera et filetera le balancier du commutateur, afin de pouvoir y visser ensuite la tige profilée et filetée qui servira de levier.
Les deux éléments à partir desquels sera fabriqué le mécanisme basculant.
Pour percer les différents éléments, il faudra les serrer entre deux petites mordaches.
Nous voyons ici comment le levier est connecté à la traverse mobile à l’aide d’une corde à piano faisant office de ressort. Ne pas oublier de pratiquer une encoche dans le revêtement en cuivre de la traverse, entre le ressort et le rail, afin de bien isoler ce dernier du commutateur électrifié.
Électriquement parlent, c’est tout aussi simple :
Le commutateur est alimenté par deux fils, partant des rails d’accès gauche et droit, et alimente convenablement la pointe de coeur en fonction de la position des pointes mobiles.
Et voici s’intégrant parfaitement dans son environnement, le levier d’une commande d’aiguillage manuelle.
